Автор работы: Пользователь скрыл имя, 25 Января 2011 в 01:54, реферат
La libération de la France, en 1944, signifie aussi la disparition du régime de Vichy. La majorité des français ne souhaite pas le retour à la IIIème République ; régime associé à la défaite de 1940.
1 La libération de la France, en 1944, signifie aussi la disparition du régime de Vichy. La majorité des français ne souhaite pas le retour à la IIIème République ; régime associé à la défaite de 1940. Il s'agit donc de mettre en place de nouvelles institutions reflétant l'aspiration générale à davantage de démocratie. Alors que la France est libéré et que le régime de Vichy s'est effondré, il y a nécessité de construire de nouvelles institutions. Dans l'esprit des résistants, celles-ci doivent traduire la profonde aspiration à la démocratie qui existe dans le pays. D'ailleurs, le droit de vote des femmes est déjà acquis depuis le printemps 44. Afin d'assurer la transition vers cette nouvelle République, d'organiser « l'épuration » des collaborateurs et de lancer la reconstruction du pays, un gouvernement provisoire est instauré en septembre 1944 (GPRF). Il est présidé par le président Gaulle, chef de la France libre durant la guerre. Les trois principaux partis se prononcent pour une constitution donnant la prépondérance aux élus du Parlement (pouvoir législatif). De Gaulle, à l'inverse, milite pour un pouvoir exécutif fort. Pour monter son opposition, il démissionne du GPRF en janvier 1946. Au mois de Juin, par le discours de Bayeux, de Gaulle incite une nouvelle fois les électeurs à refuser un projet de constitution qui accorde l'essentiel des pouvoirs à l'Assemblée. Il dénonce alors le « régime des partis » Les institutions de la IVè République installent un régime d'assemblée. En effet, la prépondérance revient au Parlement, composé d'une Assemblée nationale élue au suffrage universel direct et d'un Conseil de la République formé de membres élus par voies indirecte.
Le pouvoir exécutif est principalement entre les mais du Président du Conseil, investi par l'Assemblée. Celle-ci peut renverser son gouvernement (ensemble des ministres) par le vote d'une motion de censure. Le président de la République, élue par le Parlement, dispose, pour sa part, de pouvoirs restreints.
Les nationalisations
Après la guerre, reconstruire et moderniser la France apparaît comme une tâche urgente. Les trois partis au pouvoir s'entendent sur une action forte de l'Etat dans l'économie et le social. L'énergie, le crédit et les assurances font l'objet de nombreuses nationalisations (EGF, Air France).
La planification
Sous l'impulsion de Jean Monnet, la planification est mise en place en 1946. Incitative, celle-ci doit coordonner l'action des différents acteurs économiques et sociaux afin de moderniser agriculture, industrie et transports.
La France subit les conséquences de la bipolarisation du monde lors du début de la guerre froide. Ainsi, les communistes refusent le plan Marshall, condamnent la guerre d'Indochine et la politique de rigueur économique. Dans ce contexte, le président du Conseil socialiste Ramadier révoque les ministres communistes en 1947. C'est la fin du tripartisme et le PCF entre dans l'opposition, adversaire de l'alliance entre la France et les Etats-Unis.
La même année, une nouvelle force politique fait une entrée en force : le Rassemblement du peuple français (RPF). Cette formation politique soutient le générale de Gaulle et proclame son intention de mettre fin aux institutions de la IVè République.